La prêtresse des cercles illumine l’atelier de sa présence insondable et la vie continue parmi les pinceaux et les tubes de couleurs. Malgré le temps maussade et les pluies incessantes qui s’abattent sur le printemps, la vibrante lumière d’été est tombée sur une toile à travers couleurs acidulées, chants muets d’oiseaux et de cigales. La joie des souvenirs d’été a coulé d’un trait vif et rapide entre couteau et pinceaux en seulement deux après-midis. Le long labeur de la Prêtresse a laissé la place au divertissement, à l’insouciance d’un dessin vagabond, au jeu des couleurs pour la couleur elle-même…
Les formes s’enchevêtrent comme des maisons suspendues au dessus d’une mer d’un rose bleuté sous un soleil imaginaire. Des pays de chaleur naviguent sous ces cieux brillants laissant un goût de sucre et de sel sur les papilles. De joyeux vagabondages à l’approche d’un été qui ne semble pas affirmer sa détermination. Tant pis pour lui, je pourrai toujours plonger dans « L’été », celui qui sourit dans ma maison d’un sourire d’enfant…
Un été, huile sur toile ( détails).