Puisque les murs de la maison se sont étoffés au point de ne plus pouvoir accrocher oeuvre qui vive, j’ai jeté mon dévolu d’artiste sur les parois de l’îlot de notre cuisine. La gamme de couleur définie et les matériaux récoltés (merci le web !), je me suis installée quelques heures par jour, assise sur le sol devant mes « châssis vierges » et ai opéré une savante transformation : patience et fantaisie ont été les mots d’ordre pour cette composition.
Mosaïques de bois, pâtes de verre et mosaïques de pierre, verre pailleté et martelé, tesselles de terre réalisées dans de la terre durcidur et peintes, carrelages et billes de verre composent ce joyeux assemblage. La lumière frappe les matières et les fait chanter dans des tonalités différentes. Le meuble sage et inerte, semble à présent vivant et offre au gré des visiteurs une impression toute particulière. En ce qui me concerne, je lui trouve un air d’autel du Moyen-Age, orné de pierres précieuses où se glissent quelques éclats d’or et d’argent.